
Forbes Moyen-Orient vient de dévoiler son classement annuel des 100 femmes d’affaires les plus puissantes de la région. Ce palmarès met en lumière les leaders qui, par leur impact et leur vision, transforment les différents secteurs économiques à l’horizon 2025.
Parmi elles, Jalila Mezni, cofondatrice de la Société d’Articles Hygiéniques (SAH Group), se distingue comme la seule Tunisienne à figurer dans ce classement 2025, occupant la 35ème place.
Jalila Mezni a entamé sa carrière dans le secteur bancaire avant de s’associer à Mounir El Jaiez pour fonder le Groupe SAH en 1994. Aujourd’hui, le groupe compte plusieurs filiales, dont SAH Tunisie, SAH Algérie, SAH Côte d’Ivoire et SAH Libye. Sur les neuf premiers mois de 2024, le groupe a enregistré un chiffre d’affaires de 240 millions de dollars. SAH Tunisie a contribué à hauteur de 48,7 % à ce total, suivie par Azur Détergent et Azur Papier, avec respectivement 17,4 % et 10,2 %.
Pour la troisième année consécutive, Hana Al Rostamani, PDG du First Abu Dhabi Bank (FAB), la plus grande banque des Émirats arabes unis en termes d’actifs, conserve la première place du classement. Elle est également reconnue à l’échelle internationale, figurant pour la quatrième fois sur la liste Forbes des femmes les plus puissantes du monde en 2024, où elle occupe la 60e position. Sous sa direction, la banque a réalisé un bénéfice net de 3,5 milliards de dollars et totalisé 334,8 milliards de dollars d’actifs sur les neuf premiers mois de 2024.
Le podium est complété par Shaikha Khaled Al Bahar, du groupe National Bank of Kuwait (NBK), en deuxième position, et Shaista Asif, cofondatrice et PDG du groupe PureHealth Holding, en troisième place.
Le classement 2025 réunit 100 dirigeantes issues de 32 secteurs d’activité et représentant 29 nationalités différentes. La sélection a été réalisée sur la base de critères rigoureux, incluant la taille de l’entreprise, les réalisations individuelles, l’impact du leadership et les contributions aux initiatives de responsabilité sociale des entreprises.
Le secteur bancaire et des services financiers domine une fois de plus, avec 25 représentantes, suivi par les secteurs de la santé et de la technologie, qui comptent chacun neuf candidates. Le capital-risque, quant à lui, enregistre cinq nominations. Parmi les 10 premières femmes du classement, 40 % évoluent dans le secteur bancaire et financier, confirmant l’importance croissante de ce domaine dans l’économie régionale.