Selon l’agence de notation, Fitch Ratings, la Tunisie continue de faire face à des risques de financement élevés.
Bien que les progrès de la Tunisie en matière de politiques requis en vertu d’un accord SLA pour un programme de soutien du FMI aient augmenté la probabilité de décaissement des fonds, le risque de financement extérieur du pays demeure élevé, estime le rapport de Fitch publié le 3 mars.
Les retards récents dans l’approbation de l’accord SLA ont accentué le risque pour l’implémentation de ce programme.
Le conseil d’administration du FMI devait initialement entériner l’accord de la Tunisie en décembre 2022, mais l’examen a été effectué.
Les raisons du retard n’ont pas été dévoilées, mais seraient dues à l’amendement de la loi sur le secteur public adopté par le conseil des ministres le 9 février.
Cependant, les progrès des autorités en matière de finalisation d’un plan de financement actualisé ont amélioré les perspectives d’approbation par le conseil d’administration.
Ce plan prévoit que la Tunisie recevra plus de 5 milliards de dollars de financement extérieur, principalement de créanciers officiels d’Europe et du Golfe, ce qui représente environ 65 % des besoins de financement du gouvernement en 2023.
Le financement restant pourrait être principalement fourni par les banques locales.
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