Le Bureau Afrique du Nord de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a orchestré une conférence axée sur les opportunités d’investissement dans le secteur de l’huile d’olive en Tunisie.
L’événement a été l’occasion de mettre en lumière les prochaines étapes d’un programme décennal de coopération entre les autorités tunisiennes, la BERD et la FAO.
Ce programme est une initiative, lancée en 2013, cherche à libérer le potentiel de l’huile d’olive de qualité du pays en stimulant l’économie du secteur et en favorisant le développement rural.
Au cœur de cette collaboration, une série d’investissements stratégiques a été déployée, combinant des efforts dans les domaines de l’agroalimentaire, du marketing innovant et des activités de renforcement des capacités le long de la chaîne de valeur.
L’objectif principal est de faciliter une transition de la production de masse vers des huiles en bouteille, tout en réglementant l’huile d’olive tunisienne sur la carte mondiale.
Le programme vise également à soutenir les producteurs locaux dans l’accès aux marchés d’exportation à forte valeur ajoutée, à améliorer la qualité du produit et à renforcer la résilience du secteur face aux défis du changement climatique.
Lisa Paglietti, économiste à la FAO et chef de projet FAO-BERD, a souligné le potentiel de la numérisation dans le secteur de l’huile d’olive.
Elle a expliqué comment la numérisation peut contribuer à une gestion durable des ressources naturelles, à l’efficacité de la production, au contrôle de la qualité et à la sécurité alimentaire.
Paglietti a également mis en avant les opportunités pour les entreprises tunisiennes du secteur de l’huile d’olive, en soulignant l’importance des mégadonnées, de l’intelligence artificielle et des systèmes d’information géographique pour améliorer les processus de production et répondre aux évolutions des demandes des consommateurs.
