À partir du 7 août 2025, l’administration Trump appliquera un nouveau système tarifaire progressif aux importations vers les États-Unis, avec des droits de douane allant jusqu’à 41 %, dans le cadre de son offensive commerciale mondiale, ciblant 69 pays.
La Tunisie, qui entretient avec les États-Unis des échanges commerciaux relativement modestes, ne figure pas parmi les pays les plus lourdement sanctionnés. Elle reste cependant exposée au taux de base de 10 %, en l’absence d’un accord spécifique d’ici au 7 août.
Les plus lourdement touchés sont des États jugés hostiles ou non coopératifs comme la Syrie (41 %), Laos et Myanmar (40 %). Le Canada qui voit ses droits passer de 25 % à 35 %, le Brésil, quant à lui, écope d’un taux record de 50 %, l’Inde (25 %), Taïwan (20 %) et la Suisse (39 %) complètent la liste des pays pénalisés.
À l’inverse, certains États ont négocié des taux réduits, oscillant entre 15 % et 20 %. Parmi eux, le Japon, l’Union européenne, la Corée du Sud, le Royaume-Uni, le Vietnam, les Philippines et l’Indonésie.
Le 2 avril, baptisé par Trump « Liberation Day », a marqué l’instauration d’un tarif universel de 10 % sur la majorité des importations. Ce taux visait tous les pays avec lesquels Washington enregistre un déficit commercial, avec la promesse d’ajustements ou de hausses supplémentaires. Initialement prévu pour le 9 avril, puis repoussé aux 9 juillet et 1er août, ce dispositif douanier entrera finalement en vigueur le 7 août 2025.
