Crise du cuir : Plus de 50% des entreprises ont fermé en Tunisie

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Akram Belhaj, président de la Fédération nationale des cuirs et chaussures, a affirmé que le secteur du cuir en Tunisie traverse une crise sévère.

Dans une déclaration au média « El Masdar », il a fait savoir que plus de 50 % des entreprises qui ont fermé leurs portes. De plus, les banques ne souhaitent plus financer les sociétés opérant dans ce secteur.

En 2010, le secteur comptait 480 entreprises, alors qu’il n’en reste aujourd’hui que 195. De plus, le nombre d’artisans, qui était de 15 000, est tombé à seulement 1 500, a alerté Belhaj. De plus, le secteur du cuir en Tunisie, ne bénéficie que de très peu, voire, de plus aucun investissement.

Selon Akram Belhaj, cette crise est due notamment à la fermeture de nombreuses entreprises en Europe et à la crise aiguë du marché local, exacerbée par le marché parallèle, qu’il s’agisse de produits de contrefaçon ou de marchandises importées, qui nuisent aux industriels et aux artisans tunisiens.

Il a souligné que le secteur des cuirs et des chaussures est en déclin, mentionnant qu’une réunion récente avait eu lieu avec le ministre de l’Industrie pour discuter de solutions radicales visant à sauver ce secteur. Lors de cette réunion, il a été demandé d’appliquer la loi, en particulier l’arrêté gouvernemental n° 571 de 2020 relatif aux chaussures et produits similaires. Il a également appelé le ministère du Commerce à mettre en place un contrôle technique automatique sur tous les biens importés.

Akram Belhaj a également souligné que la loi sur le marché parallèle des friperies n’est pas appliquée, entraînant une saturation du marché tunisien avec des chaussures d’occasion et des magasins vendant des chaussures usagées, qui sont en réalité des contrefaçons non utilisées.

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