Une table ronde a récemment été organisée, sous le thème « Intersection du système capitaliste patriarcal et de l’absence de justice climatique… Comment préserver les droits des femmes ?».
A cette occasion, des représentants de l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD) ont mis en évidence l’impact des changements climatiques sur les femmes en Tunisie.
Les participants ont souligné que les femmes sont déjà particulièrement vulnérables en raison de leur situation socioéconomique précaire et de la persistance des mentalités patriarcales.
L’accent a été mis sur la nécessité de promouvoir les droits des femmes dans tous les domaines afin de mettre fin à la discrimination et d’atteindre l’égalité et la justice environnementale.
Dans ce contexte, les participants ont appelé à d’importantes réformes dans le secteur agricole et à la mise en place de programmes d’autonomisation des femmes et de création de sources de revenus.
Neila Zoghlami, présidente de l’ATFD, a ajouté que près de 70% des femmes dans le monde vivent dans l’extrême pauvreté, et 40% d’entre elles sont les principaux soutiens des familles les plus démunies dans les zones urbaines. En outre, 80% des migrants à la suite des changements climatiques sont des femmes, ce qui les expose à toutes les formes de violence.
Zoghlami a également souligné que les changements climatiques ont entravé les études de près de 4 millions de filles issues de pays à faible ou moyen revenu en 2021, et ce chiffre pourrait atteindre environ 5 millions d’ici 2025.
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