Dans sa rubrique « Success stories », la Banque Africaine de Développement (BAD) a choisi de mettre en lumière le parcours de Archidoc, leader tunisien de l’archivage et de la transition digitale.
Fondée par Nabil Ezzine, en 1997, l’entreprise a su s’imposer sur le marché grâce à son expertise et son engagement envers la préservation et l’accessibilité des archives de ses clients.
Avec près de 25 000 m² d’espaces sécurisés à Tunis dédiés au stockage et à la numérisation des archives, Archidoc offre des services de haute qualité répondant aux normes internationales. Outre le stockage physique des archives, Archidoc propose une gamme complète de services pour accompagner les organisations dans leur transition vers l’excellence documentaire. En plus des services de conseil et de gestion de projet, l’entreprise dispose d’un centre technique pour la numérisation sur mesure de divers fonds documentaires. De plus, la cellule « Solutions » déploie des solutions d’archivage électronique.
L’un des points forts d’Archidoc est sa capacité à traiter les archives sensibles. « Nous avons développé plusieurs plateformes d’archivage sur des supports physiques et numériques adaptées aux besoins de nos clients. Dans le secteur de la santé par exemple, certains actes médicaux sensibles nécessitent un accès quasi-immédiat aux dossiers des patients, parfois très anciens. Bien archiver peut sauver des vies ! », déclare Nabil Ezzine.
Le défi majeur pour Archidoc aujourd’hui est d’accompagner la transition numérique de ses clients en utilisant les dernières technologies documentaires et l’intelligence artificielle. Aujourd’hui, Archidoc fournit ses services à des institutions financières, des acteurs de la santé, des sociétés pétrolières et aéronautiques, ainsi qu’à l’administration, désireuse de protéger son patrimoine documentaire et d’améliorer ses services.
Démarrant avec seulement quelques employés, l’entreprise compte aujourd’hui une équipe pluridisciplinaire de 80 personnes et exporte son expertise à l’international.
« Nous avons des profils issus de formations universitaires spécialisées en documentation et gestion électronique de documents, mais aussi des collaborateurs ayant suivi des cursus alternatifs comme le management ou les langues étrangères, qui s’épanouissent dans notre domaine », précise Nabil Ezzine.
La BAD explique que son expansion a été facilitée par des financements de la Banque de financement des petites et moyennes entreprises (BFPME), soutenue par des programmes d’assistance technique de la Banque africaine de développement.
Archidoc ambitionne désormais de s’étendre en Afrique et mise de plus en plus sur son rôle d’acteur technologique pour saisir les opportunités de la digitalisation.
Avec un marché mondial de l’archivage estimé à plus de huit milliards de dollars en 2024, qui devrait atteindre près de 14 milliards de dollars en 2029, le secteur offre des perspectives de croissance prometteuses.