Cigarette Electronique : L’American Heart Association Journal rétracte une étude dont les conclusions, jugées non fiables

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Cigarette Electronique

Craignant que ses conclusions ne soient « pas fiables », Le « JAHA », Journal de l’American Heart Association a annoncé le 18 février dernier, qu’il retirait une étude du Dr Bhatta et du professeur Glantz, publiée il y’a de cela 8 mois et alléguant que l’utilisation de la cigarette électronique augmenterait les risques d’avoir un infarctus du myocarde.

Les détails de la rétractation ont été rapportés par Jayne O’Donnell de USA Today, Ivan Oransky de Retraction Watch, le National Institute of Helath et Alex Norcia de Vice, entre autres.

Dans une vidéo intitulée « The Big Kill’ | Glantz Study Scandal & Truth Behind Smoking Death Rates » par Regulatory Watch, le Dr. Brad Rodu discute en détail des événements qui ont conduit à la rétractation de la JAHA.

Les responsables  du Journal of the American Heart Association (JAHA) ont étudié le processus d’examen par les pairs de l’étude du Dr Bhatta & du professeur Glantz avant sa publication. Ils ont exprimé leur préoccupation quant à la question de savoir si les infarctus du myocarde sont survenus avant ou après que les personnes interrogées aient commencé à utiliser la cigarette électronique, et ont demandé aux auteurs d’utiliser des données supplémentaires dans le livre de codes PATH (âge du premier infarctus et âge de la première utilisation de la cigarette électronique) pour y répondre. 

Après la publication, les éditeurs ont demandé au Dr. Bhatta de mener une nouvelle analyse en se basant sur le moment où des répondants spécifiques ont commencé à utiliser des e-cigarettes. Les auteurs ont accepté de se conformer à la demande des éditeurs mais ont fait savoir qu’ils étaient « actuellement dans l’impossibilité d’accéder à la base de données PATH ».Cela a suscité l’inquiétude des rédacteurs de la JAHA qui ont déclaré que « la conclusion de l’étude n’est pas fiable ». Le 18 février 2020, les rédacteurs de la JAHA ont décidé de retirer l’article de la publication dans le Journal of the American Heart Association.

Afin d’être fiable, toute étude doit être basée sur des méthodologies solides, des équipements validés et des pratiques internationalement reconnues. Cela ne signifie pas que les cigarettes électroniques et les produits du tabac chauffés soient totalement dénoués de risques, mais, les preuves scientifiques disponibles à ce jour affirment que lorsque ces produits sont correctement réglementés et sont soumis à des normes de qualité strictes et rigoureuses, ils représentent des alternatives nettement meilleures que les cigarettes pour ceux qui ne désirent pas ou ne peuvent pas arrêter de fumer. 

Ces preuves sont produites et soutenues par un nombre croissant d’études indépendantes et de conclusions d’experts de premier plan ainsi que des organisations comme la FDA, le Public Health England et le Royal College of Physicians. Un nombre croissant de gouvernements sont entrain de mettre à jour leurs anciennes législations afin de différencier la catégorie des non-fumeurs de celle des fumeurs de la cigarette électronique, reconnaissant ainsi leur nature et leur condition différentes en matière de santé publique. C’est le cas, par exemple, des États-Unis, l’Union européenne, le Royaume-Uni, l’Italie et le Portugal. D’autres pays, tels que la Nouvelle Zélande et la Grèce ont annoncé des avancements dans le sujet.

Malgré tout cela, certains groupes d’activistes animés par des considérations idéologiques et dont les positions excessives restent inexpliquées, continuent à attaquer la Cigarette Electronique. Leurs efforts sont souvent basés sur des recherches méthodologiquement biaisées et des rapports trompeurs. On cite à titre d’exemples :

Le cas des maladies pulmonaires survenues aux États-Unis (EVALI) où des opposants à la Vape, avaient créé la panique parmi les fumeurs convertis aux e-cigarettes, en prétendant qu’elles seraient à l’origine de maladies pulmonaires allant jusqu’au décès, sans apporter quelconque preuve ou explication scientifique à leur allégation. Contrairement à ces déclarations, le Centre de contrôle des maladies(CDC) et la FDA ont conclu que le problème était lié à l’ajout du THC (une molécule contenue dans l’huile de cannabis) et de la vitamine E acétate dans les e-liquides, et a encouragé les utilisateurs à s’approvisionner en e-liquides uniquement auprès des détaillants reconnus par les autorités sanitaires et ainsi éviter les circuits informels. Ils ont également souligné que « les adultes qui utilisent des produits contenant de la nicotine, ou des produits à base de vapeur, comme alternative à la cigarette ne devraient pas recommencer à fumer ».

L’étude du Dr Auer et al. a suscité une couverture importante en induisant en erreur le public sur la réduction potentielle des risques d’un produit de tabac chauffé, l’IQOS. L’histoire rapportée par le Daily Mail, prétendait que « IQOS générait plus de toxines qu’il n’était déclaré au départ ». Philip Morris International, le créateur d’IQOS, a critiqué la méthodologie et les conclusions de l’étude. La FDA, dans ses conclusions sur l’examen des preuves relatives au produit, a décidé de ne pas prendre en considération les résultats de l’étude parce que : »Les données publiées ne sont pas jugées adéquates pour comparer les niveaux de HPHC entre l’IQOS et la cigarette. L’étude d’Auer et al. soulève des questions analytiques importantes, telles que l’absence d’échantillons, le faible nombre de réplicas et le manque de sélectivité de certaines analyses. En comparaison, nous n’avons pas identifié de problèmes spécifiques avec les méthodes du demandeur [PMI] ».

Lien de la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=YyHVF-8vygQ

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