
Le Conseil Bancaire et Financier (CBF) a fait savoir que 93 % des 86 000 demandes de révision des taux d’intérêt, conformes à la nouvelle législation et reçues avant le 25 mars, ont déjà obtenu une réponse.
Les banques s’attèlent désormais à accélérer le traitement des dossiers restants, a souligné l’institution dans un communiqué, précisant que les banques islamiques ont également participé à cette démarche, malgré certaines ambiguïtés législatives.
Par ailleurs, les établissements ayant enregistré des bénéfices en 2024 prévoient de consacrer 8 % de leurs profits au financement de petits porteurs de projets, conformément à l’article 412 du Code de commerce. Cette mesure prendra effet dès la publication du décret gouvernemental fixant les modalités d’attribution.
Soutien aux PME et à l’économie nationale
Le CBF souligne que le secteur bancaire joue un rôle primordial dans le financement des budgets publics, via les emprunts obligataires et les bons du Trésor, en coordination avec le ministère des Finances.
Pour ce secteur, les PME restent une priorité : les banques leur proposent des crédits d’exploitation et de gestion pour booster leur compétitivité et faciliter leur accès aux marchés internationaux.
Face aux difficultés rencontrées par certaines entreprises, les banques développent des produits adaptés, tout en soutenant l’investissement et la création d’emplois, notamment à travers les sociétés d’investissement à capital développement et les crédits préférentiels.
Crédits aux particuliers et modernisation des moyens de paiement
Concernant les particuliers, les banques continuent d’octroyer des crédits à la consommation et à l’habitat. En outre, conformément à la loi n°41-2024, elles ont introduit des alternatives au chèque pour diversifier les moyens de paiement.
Enfin, le CBF a réaffirmé son ouverture au dialogue, tout en rappelant sa détermination à défendre sa réputation et la stabilité financière du pays, y compris par des recours judiciaires si nécessaire.