Ridha Chkoundali, professeur universitaire en sciences économiques, a fait savoir que la Tunisie a récemment honoré son engagement en remboursant un emprunt japonais d’un montant de 50 milliards de yens, soit environ 1,032 milliard de dinars.
Dans une déclaration à l’Agence TAP, il a précisé que ce remboursement a eu un impact direct sur les réserves en devises du pays. En effet, les dernières données publiées par la Banque Centrale de Tunisie (BCT) montrent une diminution des avoirs en devises, qui sont passés de 116 jours d’importation (l’équivalent de 25,5 milliards de dinars) au 8 octobre 2024 à 111 jours d’importation (24,5 milliards de dinars) actuellement.
Malgré l’importance de ce remboursement, Chkoundali se veut rassurant. Il a affirmé que la Tunisie reste « en sécurité » en ce qui concerne ses réserves en devises, rappelant que Fitch Ratings exige un minimum de 90 jours d’importation pour maintenir une situation stable.
Cependant, il a averti des dangers d’une politique d’austérité excessive, qui pourrait freiner la reprise économique. Il a souligné l’importance de préserver les avoirs en devises sans compromettre l’industrie ni les secteurs générateurs de richesse. Il insiste sur la nécessité de maintenir les importations de produits essentiels et semi-finis afin de soutenir la production nationale et les recettes fiscales.
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