Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Nabil Ammar s’est exprimé quant à la situation économique en Tunisie lors d’une allocution au nom du groupe des pays africains présidé actuellement par la Tunisie.
Cet événement a eu lieu en marge de la 78ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, et a été consacré au dialogue de haut niveau sur le financement du développement.
Dans son discours, le ministre Ammar a souligné la nécessité pressante d’une réforme du système financier mondial, en particulier en ce qui concerne le Fonds Monétaire International (FMI).
Le ministre a insisté sur le rôle essentiel que le FMI doit jouer en mobilisant des financements vitaux et abordables pour aider les pays à lutter contre la crise climatique, à éradiquer la pauvreté, et à atteindre les objectifs de développement durable (ODD) prônés par l’ONU.
Il a également mis en avant le fait que lors de la pandémie de Covid-19, les pays africains n’ont reçu que 5% des revenus et recettes des droits de tirage spéciaux (DTS) du FMI, mettant ainsi en lumière les inégalités dans la distribution de ces ressources cruciales.
En appui à ses arguments, le ministre Ammar a cité l’exemple de la crise sans précédent de l’endettement extérieur affectant les États vulnérables. Il a souligné les coûts exorbitants supportés par ces nations lorsqu’elles ont recours à des emprunts sur les marchés financiers. Cette situation met en évidence la nécessité d’une action immédiate pour réformer le système financier international et garantir une répartition plus équitable des ressources financières essentielles pour le développement des pays en développement.
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