Abdelkader Boudriga : Les nouvelles mesures du PLF 2024 sont insuffisantes pour impulser les investissements

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Abdelkader Boudriga

Une journée d’étude consacrée au Projet de Loi de Finances 2024 (PLF), s’est tenue mercredi 25 octobre, à l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP).

A cette occasion, l’universitaire Abdelkader Boudriga a mis en avant l’importance des projets de lois de finances en tant que compléments aux politiques et orientations économiques du pays.

Il a souligné que ces lois doivent reposer sur quatre axes fondamentaux : l’équilibre financier, la préservation de la stabilité des prix, la justice sociale et le maintien de la paix sociale.

Boudriga a insisté sur la nécessité pour les lois financières de répondre aux questions cruciales concernant l’absence d’une évaluation complète de l’impact des mesures prises dans le cadre des lois financières antérieures.

Bien que le Projet de Loi de Finances 2024 comporte des mesures importantes, il a noté qu’elles restent insuffisantes pour stimuler les investissements.

Il a également exprimé des préoccupations quant à l’allocation d’une ligne de financement de 20 millions de dinars pour soutenir les petites et moyennes entreprises. Selon Boudriga, ce montant, jugé modeste, n’envoie pas un message fort en faveur de l’investissement privé.

Parlant de la controverse entourant les profits considérables réalisés par certains secteurs et la nécessité d’imposer des impôts plus lourds, Boudriga a souligné qu’il ne faut pas pénaliser les secteurs prospères, mais plutôt réorienter la fiscalité. Il est recommandé d’engager un débat sérieux sur cette question. Au cours des débats, plusieurs députés ont mis en avant l’importance de lutter contre l’économie informelle et d’adopter des mesures significatives pour son intégration dans l’économie formelle.

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