Greenplexity Index : La Tunisie, 1ère en Afrique et 33ème à l’échelle mondiale

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Le Growth Lab, centre de recherche rattaché à la Harvard Kennedy School, a publié son Greenplexity Index, un classement évaluant la participation aux chaînes de valeur mondiales liées à la transition énergétique. L’étude examine la capacité de chaque économie de 145 pays à produire et exporter des biens considérés comme essentiels à la transformation écologique mondiale.

1ère à l’échelle africaine, la Tunisie se classe 33ème au niveau mondial avec un score de 1,13, progressant de cinq places entre 2018 et 2025. Cette performance est portée par la solidité de ses clusters industriels spécialisés dans les équipements électriques et systèmes de contrôle, tels que les câbles isolés, transformateurs, fibres de verre et convertisseurs de puissance.

Parmi les autres pays africains s’étant démarqués, le Maroc 2ème à l’échelle continentale, occupe la 58ème place mondiale, suivi par l’Égypte à la 64ème, Maurice (67ème) et l’Afrique du Sud à la 69ème place mondiale et 5ème africaine. L’Algérie, quant à elle, se positionne 103ème mondiale et 16ème à l’échelle africaine.

Au niveau international, le Japon domine le classement, affichant la participation la plus étendue et la plus sophistiquée dans les chaînes de valeur vertes. Il est suivi de l’Allemagne, de la République tchèque, de la France et de la Chine, qui complètent le top cinq mondial.

Le Greenplexity Index s’attache à évaluer deux dimensions majeures. D’une part, l’étendue de la participation d’un pays, c’est-à-dire la diversité des produits verts dans lesquels il est compétitif. D’autre part, la profondeur, qui mesure la complexité technologique et le niveau de savoir-faire associés à ces produits.

Les économies limitées à l’exportation de ressources brutes, sans chaîne de transformation locale, figurent logiquement parmi les moins bien classées.Le classement repose sur une approche mesurant la diversité et la sophistication des exportations nationales. Cette méthodologie a été appliquée aux secteurs jugés stratégiques pour la transition énergétique, notamment l’extraction et la transformation de minerais critiques ainsi que la fabrication des technologies et intrants nécessaires à la production d’énergies propres.

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