
Depuis le village SOS d’Akouda, la ministre de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées, Asma Jebri, a donné le coup d’envoi d’une série de conférences régionales consacrées à l’intégration économique des femmes, qui s’étendra jusqu’au 8 août.
Depuis le village SOS d’Akouda, la ministre de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées, Asma Jebri, a donné le coup d’envoi d’une série de conférences régionales qui s’étendra jusqu’au 8 août.
Consacrées à l’intégration économique des femmes, ces conférences ont débuté le 5 août à Bizerte, regroupant des délégations du premier district (Bizerte, Béja, Jendouba, Le Kef et Siliana). Le lendemain, c’est à Sfax que s’est tenue la conférence du quatrième district, réunissant Tozeur, Sidi Bouzid, Gafsa et Sfax. Le cinquième district a été reçu à Médenine le 7 août, avec la participation des gouvernorats de Tataouine, Gabès, Kébili et Médenine. Enfin, le cycle s’achèvera à Zaghouan le 8 août, en présence des délégations de Tunis, Ariana, Manouba, Ben Arous, Zaghouan et Nabeul.
Dans son allocution, Asma Jebri a insisté sur la nécessité de créer un environnement favorable à l’investissement féminin, en particulier à travers une lecture territoriale des chaînes de valeur. Elle a plaidé pour l’élaboration d’une base de données stratégique et d’une cartographie nationale permettant aux femmes et aux jeunes filles de mieux s’orienter dans leurs parcours entrepreneuriaux. Selon la ministre, cette approche permettrait d’identifier les niches porteuses et d’anticiper les opportunités d’investissement à fort potentiel pour les entrepreneuses. Elle a également appelé à l’adoption des recommandations issues de ces conférences, affirmant qu’elles pourraient jouer un rôle décisif dans le développement régional et la création de valeur ajoutée.
Asma Jebri n’a pas manqué de rappeler la performance des femmes tunisiennes à l’échelle mondiale, notamment dans les filières scientifiques. La Tunisie figure en tête du classement mondial en matière de proportion d’étudiantes dans les domaines des sciences, technologies, ingénierie et mathématiques, avec un taux impressionnant de 43,3 %. Le pays se positionne également à la deuxième place en ce qui concerne la part des femmes diplômées dans ces spécialités.