
En février 2025, l’association HEC Tunisie a été officiellement lancée, avec l’ambition de créer un espace de dialogue inédit entre la Tunisie et la France.
HEC Tunisie, s’impose comme la voix officielle des étudiants tunisiens à HEC Paris. Plus qu’un simple cercle universitaire, cette association se donne pour mission de cultiver l’excellence académique, de stimuler les échanges intellectuels et de créer un impact professionnel tangible. Elle se veut un tremplin pour une nouvelle génération de talents, bien décidée à inscrire la Tunisie dans les grands réseaux internationaux de l’entreprise, de la pensée et de l’innovation. Par ses conférences de haut niveau, ses partenariats stratégiques et ses initiatives de mentorat, HEC Tunisie construit des passerelles solides entre la Tunisie et les écosystèmes globaux. Loin de se limiter à la vie sur le campus, elle ouvre des perspectives concrètes à ses membres, leur permettant d’anticiper les enjeux de carrières internationales tout en restant connectés aux défis économiques et stratégiques du pays.
A l’occasion de son premier semestre, les fondateurs ont dressé un bilan révélant que cette aventure réunit déjà plus de 1 500 abonnés, issus majoritairement du Grand Tunis et de Paris.
Fin avril, Nizar Yaiche, ancien ministre des Finances devenu Partner chez PwC a rassemblé pour la première fois la communauté HEC Tunisie. Depuis Tunis, il a livré une réflexion dense sur la voix singulière que la Tunisie peut faire entendre à l’échelle mondiale. Son plaidoyer en faveur d’un engagement citoyen éclairé et d’une stratégie de souveraineté nationale a marqué les esprits, donnant le ton d’un projet résolument tourné vers l’avenir.
Un mois plus tard, le 23 mai, l’Institut du monde arabe à Paris accueillait le lancement de « YASAMIN », un cycle d’échanges au long cours. Ferid Memmich, diplomate et fin connaisseur des arcanes de la francophonie, y défendait une vision d’une francophonie choisie, outil d’émancipation culturelle et de rayonnement pour une Tunisie qui refuse le mimétisme et affirme son autonomie intellectuelle.
Puis, le 4 juin, HEC Tunisie met le cap sur la Cité internationale universitaire de Paris pour une plongée dans les grands enjeux de la transition numérique. Aux manettes, Nizar Ben Neji, ancien ministre des Technologies, qui a partagé une feuille de route structurée autour de dix piliers pour penser une Tunisie digitale, souveraine et compétitive. En partenariat avec la Fondation de la Maison de Tunisie et l’ATUGE, cette conférence a permis d’ancrer les ambitions technologiques tunisiennes dans un cadre à la fois local et international.
Les 18 et 19 juin, c’est le triptyque « YASAMIN » qui s’est poursuivi à Paris, avec deux figures majeures de l’écosystème tuniso-africain. D’abord chez InstaDeep, où Karim Beguir, son cofondateur, a offert une vision audacieuse de l’intelligence artificielle comme moteur d’une nouvelle souveraineté technologique en Afrique. Puis au siège d’AfricInvest, avec Khaled Benjennet, pour explorer les leviers d’un financement transcontinental au service de l’entrepreneuriat local. Deux moments forts, deux visions complémentaires d’un avenir que les intervenants imaginent africain, connecté, et ancré dans une ambition partagée.
Les fondateurs soulignent que ces six mois ont permis de poser les jalons de cette association qui fédère, questionne, et inspire.