Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafid, a reçu Jean-Luc Revéreault, directeur du bureau régional de la Banque européenne d’investissement (BEI) pour la Tunisie et l’Algérie.
Cette rencontre, empreinte de reconnaissance mutuelle, marque la fin du mandat du haut responsable européen, qui quitte ses fonctions après plus de cinq ans à la tête de l’antenne tunisienne de l’institution bancaire.
Lors de cet entretien, Samir Abdelhafid a tenu à saluer la qualité du travail accompli par Jean-Luc Revéreault, louant son engagement et son efficacité. Il a souligné le rôle déterminant que ce dernier a joué dans le renforcement des relations de coopération entre la Tunisie et la BEI, qu’il qualifie de « dynamique et constructive ». Le ministre s’est félicité du niveau atteint par les échanges techniques et financiers entre les deux parties, tout en exprimant le souhait de voir cette collaboration se poursuivre sur le long terme.
Jean-Luc Revéreault a exprimé sa reconnaissance envers les autorités tunisiennes, en particulier le ministère de l’Économie, pour la qualité du dialogue et la fluidité des échanges institutionnels. Il a mis en avant l’importance accordée par la BEI à son partenariat avec la Tunisie, réaffirmant l’ambition de l’institution d’élargir ses domaines d’intervention au service des priorités nationales en matière de développement économique et social.
La trajectoire de Jean-Luc Revéreault au sein de la BEI est celle d’un technocrate rigoureux, devenu un acteur stratégique du financement du développement. Juriste de formation, il rejoint l’institution en 1999 en tant que conseiller juridique avant d’être chargé des investissements seniors, puis conseiller du président, avant de diriger les services de stratégie de l’institution. En 2019, il prend la tête du bureau régional Tunisie–Algérie, à un moment où la BEI cherchait à ancrer plus solidement sa présence dans le Maghreb. Depuis son arrivée à Tunis, Revéreault s’est imposé comme une figure discrète mais essentielle du paysage économique. Durant son mandat, il a accompagné des projets structurants dans les secteurs clés dont la transition énergétique, infrastructures éducatives, inclusion financière. Ses actions et initiatives ont permis de soutenir de nombreuses entreprises, en tissant des partenariats, instaurant des programmes dont le Trade and Competitiveness Programme, ou encore en facilitant l’accès aux outils et financements. Jean-Luc Revéreault laisse ainsi derrière lui un bilan salué par les autorités tunisiennes, ayant su faire de la BEI, non seulement un bailleur de fonds, mais aussi un partenaire de confiance dans une phase cruciale du redressement économique.
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