Tunisie : 163 milliards de dinars de transactions électroniques, une hausse de 23 %

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BCT

L’évolution des paiements électroniques en Tunisie se poursuit à un rythme soutenu, selon les derniers chiffres publiés dans le Bulletin des paiements 2024, de la Banque Centrale de Tunisie (BCT).
Le nombre total de cartes bancaires en circulation en Tunisie s’établit à 5,49 millions, alors que les distributeurs automatiques de billets (DAB/GAB) atteignent 3 305 unités. Les terminaux de paiement électronique (TPE), de leur côté, enregistrent 39 100 installations, tandis que les sites marchands actifs se chiffrent à 1 126.
Les transactions électroniques connaissent une progression significative. Le paiement mobile a enregistré une augmentation de 11 % en 2024, bien que le système de télécompensation affiche une progression plus modeste de 3,1 %. En revanche, la plateforme Elyssa-RTGS, utilisée pour le règlement brut en temps réel, subit un recul marqué de 22,2 %.
Le volume des paiements électroniques a atteint 27,89 millions de transactions en 2024, contre 25,23 millions l’année précédente, marquant une hausse de 10,5 %. En termes de valeur, les transactions électroniques se chiffrent à 163 milliards de dinars tunisiens (MDT), soit une augmentation de 23 % par rapport à 2023.
Le paiement mobile, quant à lui, connaît une ascension notable avec un volume de transactions en hausse de 21,4 %, atteignant 4 524,7 MDT. Les transferts via wallets ont progressé de 4,9 %, tandis que les opérations de cash-in et cash-out restent relativement stables, respectivement à 8,7 % et 5,3 % du total des transactions.
Le nombre total de virements est en hausse de 11,9%, pour un montant de 184,3 MDT. Les prélèvements progressent de 15,2 %, atteignant 124,1 MDT.
Quant aux chèques, leur usage diminue légèrement, avec une croissance plus modérée de 4,8 %.
Le taux de rejet des transactions reste préoccupant, atteignant 44,1 % en montant et 51 % en nombre pour certaines catégories de paiements. De plus, bien que le nombre de sites marchands actifs ait progressé, l’adoption du e-commerce reste encore limitée.

 

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