Clôture du programme « CoworkUp 4.0 », pour booster les startups tunisiennes

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Le programme de renforcement des capacités des organisations soutenant les startups en Tunisie, baptisé « CoworkUp 4.0 », a officiellement pris fin mercredi 15 janvier.

Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’initiative « Emploi décent pour une transition juste », portée par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement, dans l’optique de renforcer l’économie régionale et favoriser la création d’emplois durables.

Il est mis en œuvre en Tunisie par la GIZ avec le concours d’ANIMA Investment Network. Le réseau ANIMA, qui regroupe 70 organisations issues de 35 pays, prévoit d’organiser un événement majeur en juin 2025 pour appuyer cette dynamique.

Un programme au service des écosystèmes locaux

Au total, 30 organisations de soutien aux startups ont pu bénéficier de sessions de renforcement des capacités. Parmi elles, 10 ont été sélectionnées pour un accompagnement plus approfondi, visant à aider les jeunes entrepreneurs à dynamiser l’économie locale tout en générant des opportunités d’emploi pérennes.

Lors de l’événement de clôture, Tarak Cherif, président d’ANIMA Investment Network, a souligné l’importance des startups dans le tissu économique tunisien. Il a souligné que le succès des startups est devenu un baromètre de la vitalité économique d’un pays et il est crucial de multiplier les efforts pour accompagner les jeunes talents tunisiens, notamment dans les secteurs technologiques.

Cherif a également mis l’accent sur la nécessité de développer des stratégies permettant aux startups tunisiennes de s’imposer au-delà des frontières nationales. Selon lui, il est nécessaire de les connecter à des réseaux internationaux pour promouvoir leurs produits et accéder aux financements.

Vers un écosystème plus performant

De son côté, Tarek Triki, directeur général de « Smart Capital », a salué les efforts déployés jusqu’ici par les institutions de soutien aux startups, tout en estimant qu’ils demeurent insuffisants. Cependant, il est essentiel de renforcer la coopération avec les fonds de financement pour améliorer l’efficacité des interventions, a-t-il recommandé. Tarek Triki a par ailleurs rappelé que l’objectif initial était d’atteindre 1 000 startups d’ici fin 2024, un objectif atteint avant même l’échéance.

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