
Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a dévoilé son livre blanc intitulé « La formation des ingénieurs en Tunisie à l’horizon 2030 ».
Ce document constitue une évaluation approfondie du système de formation des ingénieurs, amorcée en 2022. Cette initiative repose sur une analyse du système de formation des ingénieurs en Tunisie au cours de la dernière décennie.
Il en ressort une vision stratégique articulée autour de sept axes majeurs. Ces derniers ont donné naissance à sept orientations stratégiques, elles-mêmes déclinées en 21 domaines prioritaires et 80 actions concrètes, comme l’a expliqué Ahmed Ben Cheikh Larbi, chef de cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Elle a mis en évidence une croissance significative du nombre d’établissements d’enseignement supérieur, qui atteint aujourd’hui 85 institutions, dont 25 opèrent dans le secteur privé, a déclaré Ben Cheikh Larbi à l’Agence TAP.
Pour structurer cette réforme, un comité de réflexion stratégique a été constitué en 2022. Ce groupe de travail a mené des études sur l’employabilité des diplômés des instituts de formation d’ingénieurs, cartographié le système en Tunisie et défini les priorités sectorielles, avant de finaliser le livre blanc.
Les sept orientations stratégiques présentées visent une restructuration globale du système de formation. Elles s’articulent autour de plusieurs objectifs : garantir la réussite de chaque étudiant, mobiliser les ressources pour promouvoir l’innovation et mettre les compétences des ingénieurs au service de la société, s’adapter aux grandes mutations économiques et technologiques, renforcer la performance et la qualité de gestion, assurer une évolution pédagogique continue, encourager l’ouverture internationale et soutenir les secteurs clés de la formation d’ingénieurs, selon les déclarations de Ben Cheikh Larbi.