
La Chambre syndicale des entreprises de sécurité et de gardiennage, relevant de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), a annoncé la tenue prochaine d’une conférence de presse.
Prévue pour le lundi 19 mai, dans les locaux de l’organisation patronale, cette conférence a pour objectif de mettre la lumière sur le secteur privé de la sécurité et du gardiennage en Tunisie.
Naceur Yatouji, membre de la Chambre syndicale, a souligné que ce secteur est un pilier essentiel dans l’architecture des services en Tunisie. Il est hors de question de tolérer des pratiques abusives à l’encontre des travailleurs, a-t-il affirmé dans une déclaration accordée à l’Agence Tunis-Afrique-Presse (TAP).
À l’échelle nationale, ce secteur regroupe près de 4 000 entreprises opérant en toute légalité. Ces structures emploient environ 100 000 agents, répartis dans divers domaines tels que la surveillance, le commandement, la logistique et le suivi opérationnel.
Le cadre légal encadrant ces activités est, selon ses propos, strictement appliqué et contrôlé.
Les sociétés opérant dans ce domaine participent activement à la lutte contre de nombreuses menaces sécuritaires, souvent dans l’ombre mais avec une efficacité reconnue.
Le responsable n’a pas manqué de souligner les évolutions positives qu’a connues ce secteur ces dernières années. La montée en compétence des équipes, l’introduction de nouvelles technologies et le recours à des cadres hautement qualifiés ont permis un saut qualitatif notable. Dans certaines fonctions de commandement, les rémunérations peuvent atteindre les 4 000 dinars mensuels, signe d’une professionnalisation croissante.
En organisant cette prise de parole publique, la Chambre syndicale entend répondre aux critiques, rétablir certaines vérités et rappeler le rôle crucial joué par les agents de sécurité privée dans le maintien de l’ordre et la prévention des risques à travers tout le territoire tunisien.